• La belle jeune fille sors de sa maison, rouge de colère. Sa mère, comme toujours, ne comprend pas qu'elle a besoin de liberté. Elle a toujours vécue enfermée, rêvant de courir dans la forêt à en perdre haleine, de grimper aux arbres... Aujourd'hui, elle allait enfreindre les lois que lui imposait son rang : elle allait s'enfuir dans les bois.
    Elle arrive au milieu des arbres. Sa robe s'est déchirée à cause des ronces et son visage est maculé de boue ; malgré cela, elle reste très belle et tout le monde pourrait reconnaître la fugueuse. Elle prévoyait que sa mère allait lancer des recherches de jour comme de nuit pour la retrouver, aussi décida-t'elle d'apprendre à grimper aux arbres. Ses souliers, peu appropriés pour l'activité qu'elle pratiquait, lui faisait mal aux pieds. Mais elle ne lâchait rien et ne prévoyait pas de rentrer avant longtemps. Au bout de trois heures d'efforts, la jeune fille réussi à escalader le tronc d'un vieux hêtre et se cacha dedans. Il était temps, car des soldats entraient déjà dans la forêt. Elle se cacha dans le feuillage touffu de l'arbre et laissa passer les gardes. Ils ne risquaient pas de venir la chercher aussi haut, elle n'était pas censée savoir grimper aux arbres. Une chose interrompit le cour de ses pensés en lui tombant dessus.


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  • Deux cris retentissent. Pas l'un après l'autre, non, mais au même instant. Deux cris unis. Ils se mêlent, si bien que l'on croirait en entendre seulement un. Ces deux cris viennent d'animaux différents mais sont étrangement identiques.

    L'un des cris vient d'une petite humaine. Elle a les cheveux blonds éclatants et les yeux verts émeraude. Mesurant 45 cm, elle est petite, mais d'une telle beauté que même le plus solitaire des hommes en tomberait à la renverse.

    Le deuxième vient d'un chiot, petite bête poilue et sauvage. Sa famille, bârarde depuis plusieurs générations, ne s'attendait pas à voir un de ses membre aussi différent des autres. En effet, chacun était roux au poils très long, alors que le nouveau né est crème aux poils ras, et ses yeux demeurait fermés, malgré tout les efforts de sa mère pour les ouvrir. Ils cherchaient en vain un signe typique de la famille, mais, n'en trouvant aucun, décidèrent de l'abandonner.


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